« Je respirerai. Je penserai aux solutions. Je ne laisserai pas l’inquiétude me contrôler. Je ne laisserai pas le stress m’anéantir. Je respirerai simplement et tout ira bien. »
Cet état de béatitude que l’on ressent lorsqu’on ne fait qu’un avec ce qui nous entoure.
Cette sensation de calme intérieur, lorsque nos pensées se taisent pour laisser place à la sérénité. Une douceur de vivre qu’on expérimente plus facilement dans la solitude. Voilà un des plus précieux cadeaux que le voyage m’a offert.
Cet état que je décris là, on y aspire tous plus ou moins. Et tout à chacun sait comme il est dur parfois dans notre quotidien de s’y tenir.
Notre vie de citadins pressés ne nous l’autorise pas vraiment. Le « je respire donc je suis » se transforme naturellement en « je pense donc je suis ». Cet adage que nous pensons tous vérité nous réduit à nos pensées.
Nous ne sommes pas nos pensées. Nous sommes bel et bien cet être qui respire et dont le coeur bat. Se recentrer sur le fait que nous avons juste besoin de respirer pour être là, voilà l’essentiel.
« Je ne suis pas mes pensées, mes émotions, mes perceptions et expériences. Je ne suis pas ce que j’ai vécu. Je suis la vie. Je suis l’espace dans lequel les choses se passent. Je suis conscient. Je suis le présent. Je suis. »
Le fait simplement de conscientiser que notre existence ne dépend que de ça. Non pas de ce qu’on a fait hier, ni de ce que l’on fera demain.
Mais combien il est difficile de maintenir ce sentiment de légèreté, de ne pas céder à un système de pensée qui a raison de nous. Ce qui devrait être un état naturel, ressemble à un combat de tous les jours.
Le voyage m’a fait découvrir des gens qui se contentent juste d’être là. Qui n’oublient pas combien chaque respiration est précieuse et qui ne s’encombrent pas de conventions en tout genre.
La méditation est un des outils qui permet d’accéder à ce calme le temps d’un instant. Le faire perdurer demande un travail de longue haleine.
En Asie j’ai eu la chance de séjourner avec des moines bouddhistes et de pratiquer la méditation plusieurs heures par jours. Un mode de vie dont on a beaucoup à apprendre et qui apporte les clés pour avancer doucement vers la paix intérieure.
Nous avons tous cette ressource en chacun de nous. Ne plus se laisser submerger par nos pensées et se consacrer à ce que nous vivons dans l’instant, est un parcours libérateur. Il est nécessaire de le faire autant pour nous-même que pour notre entourage, et même plus encore pour le monde.
« Le sens de la vie est juste d’être vivant. C’est si évident et si simple. Et pourtant tout le monde se rue dans une grande panique, comme s’il était nécessaire d’accomplir quelque chose d’autre que soi même. »
Je tente d’en faire un objectif dans la vie de tous les jours. De me raccrocher à ces énergies libératrices de toute souffrance.
Faisons tous de cet état une priorité dans nos vies.
Donnons de l’importance à chaque instant, honorons le présent, respirons.
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